Ville inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, Potosi était le centre économique, la ville la plus riche du monde à l’époque où l’argent extrait de ses mines servait à alimenter l’Europe et donc la couronne d’Espagne au XVI siècle.
A plus de 4 000 mètres d’altitude, frappée par le blizzard des Andes et son soleil si proche, s’étage la Ville Impériale de Potosí, la huitième merveille du monde selon le chroniqueur espagnol du XVIIe siècle, Don Diego de Ocana. Potosí, la capitale du capital. Après trois siècles de faste, cet ancien centre du Nouveau Monde est aujourd’hui une ville endormie gisant au pied de ce qui fut à l’origine de sa gloire, le Cerro Rico. Les trente-trois églises et couvents, les impressionnantes maisons coloniales et la fabuleuse Casa de la Moneda sont restés figés tel un décor de théâtre immuable.
C’était l’Eldorado. Pendant quatre siècles, Potosí fut le nombril de l’Espagne coloniale comme Cuzco, l’espace d’un siècle, fut celui de l’Empire inca. L’Europe de la Renaissance et du mercantilisme n’aurait pas connu toutes ses avancées sans l’argent de Potosí. Les historiens estiment que l’Europe reçut depuis 1545 et jusqu’à l’indépendance de l’Amérique du Sud, quelque 50 milliards de dollars en lingots et makukinas (les pièces frappées à la Casa de la Moneda).
Aujourd’hui, le travail dans les galeries souterraines continue comme autrefois. S’y plonger, c’est pénétrer dans le monde chargé de traditions des mineurs et approcher leur étrange relation avec la feuille de coca et le «Tio» (la figure qui règne sur le monde souterrain).
En plus de la visite des mines, l’équipe de Terra Bolivia vous propose plusieurs visites culturelles avec notamment celle de la Casa de la Moneda, du couvent Santa Teresa et également une visite du centre ville historique. Des treks autour de Potosi sont également possibles.